Crédits : Boston Dynamics À chaque nouvelle apparition de ses robots, Boston Dynamics embrase la Toile. Qu’on les trouve attachants ou inquiétants, force est d’admettre que leurs créatures synthétiques font montre d’une sophistication technologique inégalée. À tel point que l’entreprise américaine a été rachetée en 2013 par le géant Google, devenu Alphabet en 2015. Mais la société n’a jamais trouvé sa place au sein de la firme californienne, qui vient de la céder pour une somme tenue secrète à un autre géant de la robotique, SoftBank. Après le rachat en 2014 des Français d’Aldebaran Robotics (les créateurs de Pepper), le groupe japonais s’impose comme un titan sur le marché des robots en ayant racheté Boston Dynamics le 8 juin. Mais contrairement au mignon et serviable Pepper, les créatures mécaniques de Boston Dynamics sont en partie au service de l’armée américaine et la société a pour partenaire la DARPA. « Nous avons hâte de travailler avec SoftBank pour repousser les frontières de ce dont sont capables les robots avancés, et créer des applications utiles dans un monde plus intelligent et plus connecté », a déclaré Marc Raibert, PDG de Boston Dynamics, dans un communiqué. Qu’est-ce que ce rachat signifie pour Alphabet ? Alors même que Google est à la pointe de l’intelligence artificielle, céder son bras robotique le plus avancé pourrait signifier que la création d’un robot humanoïde ou industriel intelligent ne fait pour le moment plus partie des priorités du groupe de Larry Page et Sergey Brin. « Il y a de nombreux problèmes aujourd’hui qui ne peuvent être résolus grâce à des compétences humaines. La robotique intelligente va être un acteur clé de la prochaine étape de la révolution de l’information », et Boston Dynamics figurent clairement parmi ses leaders, a déclaré le PDG du groupe SoftBank Masayoshi Son dans un communiqué. Source : The Verge