Crédits : New Scientist Le retour à la normale se précise pour les Japonais. Le 11 mars 2011, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi avait connu un terrible accident suite à un tremblement de terre et à un tsunami. Les habitants des villes alentours avaient alors dû s’enfuir pour éviter les dangers de radiations. Depuis, ils vivaient dans des maisons temporaires, en attendant de pouvoir rentrer à la maison. Ce qui sera possible dès le samedi 1er avril pour les 20 000 habitants de la ville de Namie (à 5 km de la centrale nucléaire de Fukushima), pour laquelle le gouvernement japonais va lever la mise en quarantaine. Et ce n’est pas un mauvais poisson d’avril. Crédit : AP Namie était une des villes les plus exposées aux radiations. Le danger est globalement toujours présent dans les environs de la zone dévastée et la menace de mort plane encore. Les autorités estiment pourtant que Namie est prête à reprendre sa vie normale. Ce n’est pas pour autant que tous les habitants vont se précipiter chez eux. Selon un sondage commandé par le gouvernement japonais l’année dernière, 53 % des résidents autour de Fukushima refusent définitivement de retrouver leur toit. Crédits : New Scientist « Il est très difficile de convaincre les citoyens qu’ils seront en sécurité s’ils rentrent. Ils n’acceptent pas le point de vue des scientifiques car ils les voient comme des alliés du nucléaire », a confié Ken Nollett, professeur en médecine nucléaire à l’université préfectorale de médecine de Fukushima, à New Scientist. Une partie de ceux acceptant de retourner vivre chez eux ont expliqué à la chaîne australienne SBS qu’ils refusent de porter des équipements de protection, dans le but de retrouver un semblant de normalité dans leur quotidien. On espère pour eux que les scientifiques ont raison. Sources : New Scientist, SBS