Le compte Twitter de l’Armée de l’air française a annoncé hier après-midi que deux bombardiers supersoniques TU-160 russes ont été interceptés le 9 février par trois chasseurs français. « L’alerte est donnée à 07h00 par le centre d’opérations de l’OTAN d’UEDEM (en Allemagne), qui contacte alors le Centre national des opérations aériennes de Lyon Mont-Verdun », dit la publication officielle du ministère de la Défense. https://twitter.com/Armee_de_lair/status/829728924871585793 Ils étaient six avions au départ de Russie à se diriger à grande vitesse vers l’ouest de l’Europe. À proximité des côtes norvégiennes, ils sont interpellés et quatre d’entre eux font demi-tour vers la Russie. Les deux autres poursuivent leur route vers l’Angleterre, où ils sont reçus par les Eurofighter Typhoon de l’aviation britannique. Arrivés à une centaine de kilomètres des côtes françaises, se dirigeant vers la Bretagne sans pour autant avoir pénétré notre espace aérien, deux Mirage 2000 et un Rafale de l’Armée de l’air française les interpellent à leur tour, puis les escortent le long de nos côtes en direction de l’Espagne. Au final, l’Armée de l’air aura déployé « 2 Rafale, 2 Mirage 2000-5, un avion ravitailleur C-135 et un E-3F AWACS » durant cette opération. C’est la quatrième fois en deux ans qu’un tel événement se produit. Selon un colonel en retraite interrogé par LCI, le but de la manœuvre serait une démonstration de force de la part des Russes. La rapidité d’intervention des forces européennes ne semble pas moins efficace, et aucun accroc n’est à déplorer. Source : Armée de l’Air