Crédits : Mike Tuccinardi Le Chatuchak Weekend Market de Bangkok, en Thaïlande, compte parmi les plus grands marchés en plein air de poissons du monde. Le week-end, le lieu se remplit de pêcheurs locaux, de touristes et de vendeurs ambulants de nourriture locale. Dans une zone à l’écart du marché, seulement connue des aficionados, on trouve une collection impressionnante de poissons exotiques, vendus à des prix exorbitants et uniques en leur genre. Ces poissons sont les plus rares et précieux du monde, qu’on ne peut se procurer nulle part ailleurs que sur ce marché noir incontournable pour les collectionneurs. Les poissons domestiques sont un des fleurons de la culture thaïlandaise. Ils sont élevés et apprivoisés comme n’importe quels animaux à travers tous le pays, depuis des siècles. Des combats de poissons sont même organisés sur le marché, entre poissons Combattant, ou Betta splendens. Ces dernières années, la Thaïlande s’est imposée comme l’épicentre de la pisciculture. Certains Arowanas et poissons-dragons peuvent coûter jusqu’à près de 20 000 euros pièce. Beaucoup de petits commerces du marché sont des affaires familiales. Les éleveurs spécialisés dans les poissons d’aquarium jouissent souvent d’une réputation internationale et distribuent chaque année des millions de poissons, à des exportateurs et revendeurs européens ou américains. Les éleveurs tentent sans cesse de proposer de nouvelles espèces, choisies pour leurs couleurs, leurs formes ou leurs tailles. Parmi celles-ci, l’une des plus populaires est le Flowerhorn (« corne de fleurs »), ou dragon rouge, une espèce hybride créée par l’homme qui se distingue par une grosse bosse sur le front. Les plus beaux specimens coûtent plusieurs milliers d’euros. Source : gobackpacking / Crédits : Mike Tuccinardi