Pierre de Coubertin est resté célèbre comme étant le créateur des Jeux olympiques modernes. Mais saviez-vous qu’il a été lui-même champion olympique… de littérature ? Des compétitions artistiques étaient en effet organisées lors des Jeux de 1912 à 1948. Des médailles étaient décernées pour des œuvres d’art ayant un lien avec le sport dans cinq catégories : l’architecture, la littérature, la musique, la peinture et la sculpture. Pierre de Coubertin participa aux Jeux olympiques de 1912, à Stockholm. Pour ne pas influencer le jury chargé de décerner les médailles, il se cacha sous le double pseudonyme de Hohrod et Eschbach pour présenter « Ode au Sport », son poème en prose qui décrocha la médaille d’or. « Ode au Sport », Pierre de Coubertin / Crédit : Olympic Museum Baptisées « Le Pentathlon des Muses », ces épreuves artistiques ont laissé plusieurs records impressionnants. En 1948, l’auteure finlandaise Aale Tynni a remporté la médaille d’or pour son poème « Laurel of Hellas ». Elle est la seule femme à avoir reçu cette distinction en art olympique. Aale Tynni / Crédit : Nordic Voices La même année, le Britannique John Copley, âgé de 73 ans, est devenu le plus vieux médaillé de l’histoire en recevant la médaille d’argent pour sa gravure Polo Players. Polo Players, John Copley / Crédit : Gerrish Fine Art Malheureusement, ces compétiteurs ne sont plus considérés aujourd’hui comme des médaillés olympiques car les championnats d’art ont été supprimés des records officiels des Jeux. Bien que Pierre de Coubertin considérait qu’un véritable athlète était à la fois sportif et artiste, l’intérêt porté aux épreuves artistiques était moindre. C’est la raison pour laquelle lors des Jeux d’Helsinki en 1952, le CIO (Comité International Olympique) a transformé la compétition artistique en exposition, avant d’abandonner complètement l’art en 1954. Source : The Huffington Post 17 histoires de défis sportifs complètement fous.