Le paléolithique, période la plus longue de l’ère préhistorique, a donné lieu à de nombreuses découvertes. Certaines restent encore inexpliquées, malgré de multiples théories et travaux de paléontologues.

Parmi ces découvertes, les Vénus paléolithiques restent inexpliquées, bien qu’étudiées et analysées par nombre d’archéologues. Il s’agit d’une collection de figurines de petites tailles, représentant des corps et des bustes de femmes. 244 statuettes ont été découvertes à ce jour, dont la première, « la Vénus impudique » a été découverte en 1864. Des dizaines ont rapidement suivi.

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La Vénus de Willendorf, haute de 11 cm. Crédits : DR

La découverte de ces figurines pourrait paraître anecdotique, si celles-ci ne présentaient pas des caractéristiques techniques et esthétiques semblables. Voire, dans la grande majorité des cas, identiques. En pierre tendre, ivoire et terre cuite, les 244 Vénus paléolithiques répondent toutes à une schématisation précise et homogène. La plupart s’inscrivent dans un losange avec des extrémités parallèles et effilées. Certaines parties du corps sont souvent exagérées (telles que l’abdomen, les fesses et le ventre), alors que d’autres sont quasi-inexistantes (les bras et les pieds). Les visages, de petite taille, sont largement dépourvus de détails. Malgré d’indéniables similarités, ces statuettes ont été découvertes aux quatre coins de l’Europe : en Autriche, en France et même en Sibérie.

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Crédits : DR

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La Vénus de Hohle Fels. Crédits : DR

L’interprétation de ces statuettes est le fruit de nombreuses divergences dans la communauté des archéologues et paléontologues. Les principales théories les érigent tantôt en symboles de fertilité, en auto-portraits, en poupée de l’âge de pierre, en représentations réalistes de femmes de la période paléolithique, en icônes religieuses voire même en représentations pornographiques. Ces représentations féminines, inexpliquées depuis des décennies, demeurent un des mystères irrésolues de la préhistoire.