Dans l’est de la Turquie se trouve la ville d’Ani, près de la rivière Akhourian qui marque la frontière avec l’Arménie. Fondée il y a plus de 1 600 ans, la cité se trouvait au carrefour de plusieurs routes marchandes et son enceinte fortifiée accueillait déjà 100 000 habitants au XIe siècle. Les siècles suivants, la « ville aux mille et une églises » a connu plusieurs vagues d’invasions. Les empereurs byzantins et ottomans, les Arméniens, Kurdes, Géorgiens et Russes ont tous revendiqué la cité antique. À l’aube du XIVe siècle, après de multiples attaques et l’exil progressif de ses habitants, Ani a continuellement décliné jusqu’à son abandon définitif au XVIIIe siècle. La ville qui jadis avait été la « capitale de l’an mille » a tout de même bénéficié d’un regain d’intérêt au XIXe siècle, une période marquée par le romantisme. Mais la Première Guerre mondiale puis le génocide arménien ont littéralement vidé la région et créé un no man’s land. La cité en ruines est tombée entre les mains des vandales, des pillards… et des archéologues. Mais comme en témoignent ces photos, des vestiges demeurent malgré l’usure du temps. Le monastère des Vierges, construit entre 1000 et 1200. L’église Saint-Grégoire de Tigrane Honents Les fresques à l’intérieur de l’église Saint-Grégoire de Tigrane Honents Des graffitis sur une fresque de l’église Saint-Grégoire de Tigrane Honents L’église Saint-Grégoire de Tigrane Honents La cité d’Ani Crédits Au milieu se trouve le château de la Vierge Crédits : Scott Dexter Une cathédrale d’Ani avec le mont Ararat en arrière-plan Crédits Le Palais des marchands victime d’une mauvaise restauration Crédits Crédits : Scott Dexter La vallée en-dessous de la cité d’Ani dans laquelle se trouvent plusieurs grottes. On distingue les anciennes fortifications de la ville ainsi qu’une clôture moderne pour matérialiser la frontière. L’Arménie est à gauche, la Turquie est à droite. Crédits : Adam Jones Les restes de l’église Saint-Grégoire construite entre 1001 et 1005 sous le règne du roi Gagik Ier Crédits : Scott Dexter Vestige du mausolée de l’enfant prince construit vers 1050 Crédits : Martin Lopatka Une inscription sur le mur de la cathédrale d’Ani Crédits : Scott Dexter La cathédrale d’Ani pour laquelle la Turquie a lancé un projet de conservation en collaboration avec l’ArménieCrédits : Burhan Ozbilici La grande cathédrale d’Ani commencée en 989 et achevée entre 1001 et 1010 sous la direction de l’architecte Tiridate. La coupole de cette église cruciforme à dôme a été détruite dans un séisme survenu en 1319. Crédits Un panneau annonçant l’entrée dans une zone militaire. Véritable No man’s land, la région est devenu une zone militaire au XXème siècle Crédits : Adam Jones Les ruines de l’église du Saint-Rédempteur Crédits : Reuters/Umit Bektas Les ruines de l’église du Saint-Rédempteur Crédits : Umit Bektas La cathédrale d’Ani Crédits : Burhan Ozbilici La frontière naturelle entre la Turquie et l’Arménie Crédits : Martin Lopatka Des murs de l’époque médiévale à Ani Crédits : Marko Anastasov Le château de la Vierge Crédits L’intérieur de la cathédrale d’Ani Crédits : Scott Dexter La citadelle se trouve à gauche et à droite, la mosquée Menüçehr qui tire son nom de son fondateur qui a dirigé Ani à partir de 1072 Crédits Source : The Atlantic Levon Aronian est l’idole de Kim Kardashian.