C’est en regardant sa fille fascinée par une raie à l’Aquarium de Nouvelle-Angleterre à Boston que Kit Kevin Parker, ingénieur en biologie, prof à Harvard et chercheur en cœurs artificiels, a eu l’idée de son nouveau projet. Il voulait concevoir un muscle capable se mouvoir avec les mêmes ondulations que l’animal marin, effectuant un mouvement sinusoïdal. Il a ainsi recréé le corps caoutchouteux d’une raie grâce à l’impression 3D. Puis, des scientifiques d’autres universités l’ont rejoint et aidé à consolider le corps, toujours en impression 3D, en y intégrant un squelette en or tellement fin qu’il fonctionne comme un cartilage. La raie créée artificiellement avec l’impression 3D – Crédits : Karaghen Hudson and Michael Rosnach Des généticiens ont ensuite intégré des cellules de cœur de rat, génétiquement modifiées à partir de certaines algues, pour qu’elles réagissent à la lumière. Grâce à cela, un des scientifiques a pu déplacer le robot à l’aide d’une baguette équipée d’une lampe LED. https://www.youtube.com/watch?v=-D_XrRo0h20 Cette raie a fonctionné 6 jours au total. Il s’agit de la création hybride la plus rapide, la plus endurante et celle qui a parcouru la plus longue distance, jamais développée. Ces travaux pourraient à la fois aider à mieux comprendre comment le cœur fonctionne, ce qui permettrait de créer de meilleurs cœurs artificiels. Source : Science Magazine