Symbole de l’Internet des objets, l’Amazon Echo répond au timbre de la voix de son propriétaire pour l’aider dans sa vie quotidienne (news, rendez-vous, musique préférée, etc.). Grâce à l’apprentissage automatique, ces machines pourraient devenir encore plus performantes et risquent de se substituer à certaines de nos habitudes. L’Amazon Echo reconnait son propriétaire à sa voix. Crédit : Youtube Ces robots connectés, de plus en plus répandus, emmagasinent des information sur les habitudes de leurs propriétaires. Pour les marques, ils sont une nouvelle forme de média permettant d’étendre leur influence en communiquant à travers ces nouvelles interfaces. Dans le quotidien partagé, ces objets sont capables de comprendre les envies des utilisateurs, de s’adapter à leurs désirs, à leurs changements d’humeurs. Par exemple, si l’utilisateur lui demande la météo, le robot pourra savoir s’il doit également réserver un hôtel là où il fait beau et même lui commander des fleurs pour son arrivée. Cette révolution éviterait à l’usager d’aller sur plusieurs applications pour prendre en charge les réservation et autres commandes. L’interface deviendrait le centre de traitement des données issues de la conversation. Le cloud réunit les informations données par les utilisateurs à travers les objets connectés qui les entourent. Crédit : Pixabay Ces conversations sont souvent enregistrées et leur analyse permettrait à l’intelligence artificielle d’anticiper les besoins. Cette capacité d’adaptation pourrait aller jusqu’à la génération automatique d’algorithme sur la base de statistiques, plus fiable encore que ceux imaginés par des ingénieurs. En plus de remplacer les applications et leur usage, les interfaces conversationnelles auraient les moyens de créer des programmes spécifiques permettant d’accéder aux demandes des utilisateurs. S’il en est ainsi, le marché des applications risque d’en payer les conséquences. Source : Venture Beat Dans les coulisses de la création de Viv. ↓