Le radiotélescope d’Arecibo était jusqu’à cette année le plus grand télescope jamais construit. Il a notamment accueilli le tournage de la séquence finale de Golden Eye, d’où son air familier. Mais en vérité, il a surtout permis la découverte des planètes extrasolaires, du premier pulsar binaire, de prendre la première image d’un astéroïde et d’envoyer le fameux message d’Arecibo : un message radio émis vers l’espace dans l’espoir d’entrer en contact avec une civilisation extraterrestre. Aujourd’hui pourtant, ce radiotélescope risque d’être détruit en raison de coupes budgétaires. Ce mois-ci, à Porto Rico, la Fondation nationale pour la science, ainsi que des étudiants, des scientifiques et les employés de l’observatoire vont se réunir pour discuter du sort du radiotélescope et des raisons pour lesquelles il faut le préserver. Vue aérienne du radiotélescope d’Arecibo L’observatoire conserve pourtant une utilité pédagogique : chaque année, 20 000 étudiants au moins visitent l’observatoire. Il propose à cette occasion l’Arecibo Observatory Space Academy (AOSA) : une classe préparatoire qui forme des élèves entre le lycée et les études supérieures. « AOSA a eu un impact immense sur ma vie », a confié Adriana Lopez à National Geographic. Cette élève de 14 ans poursuit : « Cette académie m’a fourni des compétences que même mon école n’a pas pu me donner. » Selon Luisa Zambrano, diplômée de l’AOSA, 100 % des étudiants de l’académie accèdent aux études supérieures et parmi les 150 étudiants qui ont suivi la formation, il y a autant de filles que de garçons, « ce qui est inhabituel dans les sciences ». Détail de l’antenne Crédits : Wikipedia Source : National Geographic L’histoire de la création d’ALMA. ↓