Crédit : Joz3.69 (2013) Surnommé par les Conquistadors « la vallée des tristesses », le désert de la Tatacoa s’étend sur 330 km2 au sud de Bogota, la capitale colombienne. Découvert en 1538 par les Espagnols, son climat aride l’a préservé pendant des siècles de la main de l’homme. Devenu aujourd’hui un site touristique incontournable de la région, il attire de nombreux curieux, campeurs et astronomes. Son sous-sol fascine également depuis plusieurs décennies la communauté scientifique. Géologues et paléontologues s’y succèdent pour étudier ses fossiles de plusieurs millions d’années. Crédit : Leonardo Lopez (2011) Deuxième désert le plus vaste du pays, il se divise en deux parties aux caractéristiques géologiques très distinctes. La première, la zone de Cuzco, est un désert rouge labyrinthique, peuplé de massifs rocheux patinés à l’esthétique très martienne. Crédit : Alexander Schimmeck (2014) La seconde, surnommée « Los Hoyos », renferme un décor lunaire où la terre se teinte de couleurs plus froides, dégradé de gris allant jusqu’à l’anthracite. La roche y forme des piscines naturelles entre les canyons que les locaux et les touristes se sont appropriées. Crédit : Paul Hurtado (2009) Crédit : Léo Tisseau (2015) Habitée par quelques familles de berges, des scorpions et des serpents (dont des couleuvres noires, les Tatacoa qui lui ont donné son nom), cette vaste étendue sauvage est réputée pour la clarté de son ciel. La nuit tombée, l’absence totale de population lumineuse et sa proximité géographique avec l’équateur, en fait un lieu privilégié pour observer les étoiles et les pluies de météores. Un observatoire a d’ailleurs été construit à cet effet dans la ville la plus proche, Villavieja, située à 30 km. Crédit : El Mono Matiz (2013) Source : Tatacoa Colombia Deux hommes se lancent dans une expédition qui pourrait bien leur coûter la vie. ↓