Crédits : Ingmar Runge Le 26 avril 2016 marquait les 30 ans de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, et l’endroit abandonné n’a pas encore livré tous ses secrets. En effet, ces dernières années les autorités ukrainiennes ont autorisé d’intrépides visiteurs à pénétrer « la Zone ». Bouclée en 1986 par l’armée soviétique, cette zone entoure le lieu de l’explosion nucléaire sur un rayon de trente kilomètres. Jusqu’ici, il n’était possible de la visiter que clandestinement – voire d’y vivre pour les Stalkers –, mais à présent elle a rouvert au public. Alors que la plupart des regards sont tournés vers Pripyat, la ville en partie désertée et célèbre pour son parc de jeux abandonné, le journaliste Luke Spencer a trouvé lors de son séjour radioactif une ancienne base militaire soviétique abandonnée, située à quelques kilomètres à peine de l’ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl. Bâti pendant la guerre froide, entre 1970 et 1975, l’endroit était volontairement dissimulé à l’époque par le gouvernement de l’ex-URSS. Enfin dissimulé c’est beaucoup dire, compte tenu des pylônes d’acier de 300 mètres de haut qui s’y dressent loin au-dessus de la cime des pins, mais sur les mappemondes de l’époque, l’endroit était présenté comme un parc de jeux pour enfants. Cette base militaire appelée « Duga-3 » était en vérité un gigantesque radar destiné à prévenir d’éventuelles attaques de missiles balistiques intercontinentaux. Et en 1986, la totalité de la Zone a immédiatement dû être abandonnée après la catastrophe. On n’y pense pas assez, mais ce genre de situations sont aussi valables pour les bases militaires secrètes ! « Quand Duga-3 était en activité, près de 1 500 militaires, scientifiques et techniciens y vivaient et y travaillaient », explique Luke Spencer. Le photojournaliste a visité l’endroit jadis classé secret et vient d’en publier des images déconcertantes. Crédits : Luke Spencer Quels sont les VRAIS effets de la radioactivité ? ↓