Crédits : Sean Jackson Il s’appelle Robert Banks et vient de Bristol. Ou peut-être qu’il s’agit de Robin Gunningham, un ancien élève d’une école catholique venu des environs de Stoke. Peut-être qu’il est seul, peut-être qu’ils sont plusieurs. Ce qui est sûr, c’est que l’identité du street-artiste Banksy est toujours un mystère. Et ces académiciens en ont eu marre. Des chercheurs de la Queen Mary University de Londres ont utilisé une cartographie statistique des œuvres de l’artiste aux alentours de Bristol et de Londres, ainsi que d’autres informations publiques, pour aider à réduire les possibilités autour de l’identité de Banksy. La technique emprunte beaucoup à la façon dont les criminologues opèrent pour traquer un meurtrier. Et il semblerait que cela ait trop bien marché… En effet, la publication de l’étude a été repoussée d’une semaine après que ses résultats semblent étayer la thèse de Gunningham. D’après la BBC, ce sont les avocats de Banksy qui sont intervenus auprès de l’équipe de chercheurs, exprimant leurs inquiétudes quant à la façon dont serait publiée l’étude. Depuis, elle est bel et bien parue mais sans renfort de communiqué de presse, et elle n’est pas accessible librement. Source : BBC/Queen Mary University Le sculpteur Gonçalo Mabunda est aujourd’hui célèbre. ↓