Un ex-agent soviétique, Igor Atamanenko, affirme avoir découvert la preuve que Staline faisait espionner le dirigeant chinois de la plus aberrante des manières, alors qu’il faisait des recherches dans les archives des services secrets russes. « À cette époque, les Soviétiques n’avaient pas accès aux dispositifs d’écoute que les services secrets utilisent aujourd’hui », a confié Atamanenko à un journal russe. « C’est la raison pour laquelle nos spécialistes ont pensé aux façons les plus extravagantes d’extraire des informations d’une personne. » Le but de l’opération était de pouvoir établir un portrait psychologique de Mao à partir de l’analyse de ses selles. « Par exemple, s’ils y décelaient la présence importante de tryptophane, un acide aminé, ils en concluaient que la personne était calme et que la discussion était possible », explique-t-il. « Un manque de potassium, en revanche, était le signe d’une personne nerveuse avec de possibles insomnies. » Atamanenko affirme qu’en décembre 1949, lors d’une visite officielle à Moscou, les toilettes de la chambre du leader chinois avaient été reliées non pas aux égouts mais à des boîtes secrètes. L’un des journaux les plus populaires en Russie, Komsomolskaya Pravda, rapporte que le successeur de Staline, Nikita Khrouchtchev, a supprimé le projet et fait fermer le laboratoire. Source : BBC Les aventures d’un espion chinois en Amérique. ↓