Depuis plusieurs semaines, la ville d’Ennis, en République d’Irlande, est en état de siège. Les assaillants ont envahi rues et parkings, et forniquent bruyamment sous les yeux des passants, qui pressent le pas pour ne pas risquer d’attirer la horde. Le troupeau, plus précisément, puisqu’il s’agit de chèvres sauvages « qui s’accouplent comme si c’était la dernière fois », rapporte The Independent ce vendredi 11 mai.
Les employés de la municipalité interrogés par le journal britannique sont sous le choc. « C’est extrêmement agaçant », disent-ils, se plaignant que les chèvres lubriques risquent de causer des accidents de la route. « Elles montent sur le toit des voitures et se grimpent dessus toute la nuit », déplorait le maire Tom McNamara lors de la dernière réunion du conseil municipal. Deux des chèvres sont mortes électrocutées en s’aventurant dans un poste de transformation électrique.
Elles seraient au moins 22 à zoner dans la ville, et si la mairie va installer des panneaux pour prévenir les automobilistes du danger, il lui faut réfléchir à des solutions à long terme. Faut-il les capturer ? les castrer ? s’en débarrasser définitivement ? Les habitants de la ville du comté de Clare ne souhaitent pas qu’on leur fasse du mal. « Les troubles que ces chèvres causent à notre localité sont inacceptables », se plaint pourtant le maire McNamara.
Aux dernières nouvelles, il est prévu que les chèvres soient – gentiment – capturées et transférées vers un refuge pour animaux qui voudra bien d’elles. Pour l’heure, il n’y en a pas. Et ce week-end encore, les chèvres d’Ennis vont se la donner comme si c’était le dernier.
Source : The Independent