Crédit : Bill Stone/Stone Aerospace Lors du deuxième symposium de l’Union européenne pour les géosciences, qui s’est tenu à Vienne à la fin du mois d’avril, la NASA et l’Agence spatiale européenne (ESA) ont annoncé une proposition de mission conjointe pour la pose d’un atterrisseur sur Europe, la lune de Jupiter. Une nouvelle très appréciée chez les chercheurs de Stone Aeroplace. Au cours des dernières années, ils ont développé ARTEMIS, un sous-marin autonome qu’ils espèrent un jour pouvoir utiliser pour explorer les profondeurs des océans glacés de l’astre, à la recherche d’une vie extraterrestre. Les premiers tests ont eu lieu dès 2015 aux abords des côtes de l’Antarctique, et les résultats ont été présentés à la NASA la semaine dernière. Des essais couronnés de succès. https://www.youtube.com/watch?v=uIC8TcxQuHQ Ce qui fait la spécificité d’Europe, c’est l’océan d’eau liquide détecté sous la couche de glace qui recouvre sa surface et qui en fait un candidat prioritaire à la recherche d’une vie extraterrestre dans le système solaire. ARTEMIS mesure un peu plus de quatre mètres de long pour près d’1,3 tonne, et il est capable de parcourir cinq kilomètres avant de retourner de lui-même à sa base. Conçu avec l’environnement extrême d’Europe en tête, où les températures frôlent les -130°C, ARTEMIS sera transporté par un cryobot nucléaire autonome baptisé SPINDLE, qui aura pour mission de percer la glace avec de puissants lasers avant de libérer le sous-marin dans l’eau. Oui, c’est très très cool. Les recherches vont se poursuivre un long moment encore, puisque la première mission Europe n’est pas prévue avant les années 2020. Mais on a hâte déjà d’y être. Crédit : Peter Kimball/Stone Aerospace Crédit : Peter Kimball/Stone Aerospace Crédit : Stone Aerospace Sources : Stone Aerospatial/Motherboard