Crédits : University of Tokyo Ces créatures sont probablement les organismes vivants les plus robustes sur Terre. Les Tardigrades, appelés également oursons d’eau, appartiennent à la famille des arthropodes. Ils sont microscopiques et ne mesurent pas plus d’un millimètre. Les Tardigrades sont capables de survivre aux températures les plus rudes, allant de -272 °C à 150°C, de supporter une pression comparable à celle des plus profonds océans, des niveaux de radiations mortels et enfin de survivre dans l’espace sans combinaison. Parmi leurs facultés, ils peuvent également entrer dans une sorte d’état d’inanimation dû à un dessèchement extrême, avant de revenir à la vie près de 300 ans plus tard en cas de réhydratation. Une équipe de chercheurs de l’université de Tokyo ont réussi à isoler le gène à l’origine de ces facultés et avance dans un rapport que, dans un avenir proche, celui-ci pourrait être raccordable sur un ADN humain. Lors d’une conférence de presse, Takuma Hashimoto, le principal auteur de l’étude, a expliqué que la découverte du gène de la suppression de l’altération de l’ADN était une surprise. « Ce qui est stupéfiant c’est qu’avant, nous pensions que les molécules qui repéraient l’ADN endommagé étaient importantes pour la tolérance aux radiations. Mais au contraire, ce gène (baptisé Dsup pour “Damage-suppressing gene”) fonctionne en minimisant le préjudice infligé à l’ADN. » On retiendra que si ce gène Dsup s’avérait compatible avec l’ADN humain, il pourrait tout simplement permettre de nous changer en surhommes capables de résister à une atmosphère d’une hostilité extrême, à la radioactivité et aux principaux effets du temps qui passe… de quoi profiter confortablement de l’apocalypse qu’on se prépare. Crédits : University of Tokyo Crédits : University of Tokyo Crédits : University of Tokyo Source : Futura Sciences Le généticien Craig Venter révèle tous ses secrets. ↓