Crédits : Moon Express Faire un aller-retour sur la Lune pour moins de 10 000 euros ? Ce sera possible à l’horizon 2026 d’après l’entreprise Moon Express, qui prétend être en mesure de proposer un voyage dans une navette spatiale à destination de la Lune à 10 000 dollars le siège. À titre de comparaison, un aller-retour sur la Station spatiale internationale coûte aujourd’hui plusieurs dizaines de millions d’euros. Moon Express est depuis août dernier la première entreprise privée a obtenir l’autorisation de se poser sur la Lune. Le gouvernement américain a officiellement approuvé le projet de l’entreprise fondée en 2010, qui vise à terme l’exploitation des ressources du sol lunaire. Mais avant toute chose, ils lanceront d’ici la fin de l’année prochaine une fusée sur la Lune, pour y déposer un robot. Avec cette mission, Moon Express espère décrocher le prix Google Lunar Xprize, qui met en compétition des entreprises privées pour un premier prix de 20 millions de dollars. Le vainqueur sera le premier d’entre eux qui parviendra à lancer une fusée en direction de la Lune, y déposer un robot devant se déplacer sur au moins 500 mètres, et retransmettre sur Terre une vidéo HD du périple. Le second obtiendra quant à lui la coquette somme de 5 millions de dollars. Une victoire au Google Lunar Xprize aiderait considérablement Moon Express, tant les coûts des technologies nécessaires au voyage spatial restent élevés. L’entreprise, basée en Floride, mise néanmoins sur une chute du prix des technologies dans les années à venir. Naveen Jain, président et cofondateurs de l’entreprise, espère voire le coût de sa fusée MX-1 baisser pour atteindre « seulement » deux millions de dollars d’ici cinq ans. C’est en suivant cette logique que l’entreprise prévoit de proposer des excursions lunaires à 10 000 dollars en 2026. Moon Express n’est pas la seule entreprise a s’intéresser à la conquête lunaire. La co-entreprise American Launch Alliance, créée par Boeing et Lockheed Martin, veut développer des échanges économiques dans l’espace cislunaire (un espace sphérique autour de la Terre qui s’étend jusqu’à la limite de l’orbite lunaire), après avoir lancé des satellites de La NASA et du gouvernement américain pendant dix ans. Quant à Virgin Galactic et Sir Richard Branson, ils viennent de tester SpaceShipTwo, son second vaisseau spatial commercial. Ils projettent d’envoyer des touristes dans l’espace sans fusée dès l’année prochaine, en utilisant un ballon de haute-altitude spécialement conçu pour voyager dans la stratosphère. De l’autre côté du globe, c’est la Chine qui se met au tourisme spatial et prévoit de construire le plus grand avion spatial au monde, pouvant accueillir une vingtaine de passagers. La concurrence est rude, mais si Moon Express parvient à son but, il ne reste que dix ans à attendre pour voyager dans l’espace en compagnie low cost. Source : Inquisitr