Crédits : Reuters D’après The Independent, le canal étatique syrien a annoncé mardi 5 septembre la reprise par ses forces de l’est de la ville de Deir ez-Zor, depuis trois ans sous l’emprise de Daech. La libération de la ville sera un soulagement pour ses 70 000 habitants, et l’opération engagée porte un nouveau coup à l’organisation terroriste. Confirmée par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), la ville de Deir ez-Zor est en train d’être reprise aux djihadistes. Cette opération est le résultat de la coopération russo-syrienne : l’armée loyaliste a démantelé les explosifs placés par Daech autour de la Brigade 137 (une base aérienne pro-syrienne à Deir ez-Zor), tandis qu’un navire russe envoyait des missiles sur des cibles stratégiques de l’État islamique dans la province du même nom, comme l’a confirmé le ministre de la Défense russe. L’offensive est dirigée par le général Al-Hassan – dit le « Tigre » – déjà à l’origine de la reprise d’Alep ouest en décembre 2016. À la tête des forces syriennes, on estime que la libération de Deir ez-Zor constitue « un tournant stratégique dans la guerre contre le terrorisme », et que la ville récupérée sera probablement une « base de lancement pour déployer d’autres opérations militaires dans la région ». La province de Deir ez-Zor est connue pour être l’une des plus riches en pétrole du pays. Priver l’EI de cette manne pourrait sonner le glas de ce qu’il reste de ses forces. Certaines inflexions dans l’attitude des miliciens ne trompent pas : face à l’importance des pertes humaines parmi ses combattants, Daech invite désormais les femmes à venir au front, invoquant « des temps d’épreuves intenses et d’extrêmes difficultés ». La fin est proche. Source : The Independent