Les images glaçantes du procès d’Otto Warmbier sont encore fraîches dans les esprits, même s’il s’est déroulé il y a près d’un an et demi à Pyongyang. L’étudiant américain avait été condamné par le régime nord-coréen à 15 ans de travaux forcés pour avoir tenté de voler une affiche de propagande dans l’hôtel où il séjournait, en janvier 2016. Ses supplications dans la salle du tribunal étaient restées vaines. D’après les informations du Washington Post, Otto Warmbier a finalement été relâché par Pyongyang, et il est arrivé aux États-Unis le 13 juin. Dans le coma. D’après les autorités nord-coréennes, l’étudiant de 22 ans aurait été frappé de botulisme peu après son procès de mars 2016. Il serait tombé dans le coma après la prise d’un somnifère. Si la version des autorités nord-coréennes est invérifiable à ce stade, la famille Warmbier a retrouvé Otto le 13 juin et, après un rapide passage par la base militaire américaine de Sapporo, au Japon, il est arrivé tard dans la journée à Cincinnati où il a été conduit d’urgence à l’hôpital. La relaxe d’Otto Warmbier ne doit probablement rien aux efforts diplomatiques américains, ainsi qu’à l’arrivée hier dans le pays de l’ex-basketteur Dennis Rodman. Mais de l’issue du sort de l’étudiant pourrait dépendre une aggravation ou un apaisement relatifs des tensions actuelles entre les États-Unis et la Corée du Nord. Source : The Washington Post