Des scientifiques russes et sud-coréens ont annoncé récemment qu’ils allaient essayer de rendre la vie à une espèce disparue de lion des cavernes. Ils espèrent cloner l’animal en utilisant de l’ADN retrouvé l’année dernière sur deux cubes gelés datant d’environ 12 000 ans. Les chercheurs vont mener leurs travaux à la fondation de paléontologie moléculaire de l’université fédérale du Nord-Est, en Russie. Jusqu’à maintenant, la seule chose qui leur manquait afin de commencer leur travaux était de l’ADN utilisable de l’animal disparu. Les deux blocs de glace ont été retrouvés en parfait état l’année dernière, dans la république de Sakha, située dans le nord-est de la Sibérie. Les températures extrêmement froides ont gardé les deux bébés dans des conditions de conservation parfaites. Ils ont été retrouvés alors que les scientifiques découpaient un grand bloc de glace. Ils ont alors découvert des morceaux de fourrure jusqu’à tomber sur un visage félin reconnaissable. Les deux bébés, nommés Uyan et Dina, seraient mort à un âge d’environ deux semaines. Les deux petits félins sont les restes de l’Âge de Glace les mieux conservés jamais retrouvés, avec des poils, des oreilles et des moustaches. D’après Albert Protopopov, chercheur à l’académie des sciences de Yakutian, les deux bébés doivent leur aussi bonne conservation au fait d’avoir été ensevelis par un glissement de terrain, alors que leur mère était partie chasser. Les lions des cavernes ont disparu il y a environ 10 000 ans. Ils ne sont génétiquement pas si éloignés des lions modernes, et leur taille était similaire. Il y a même des preuves d’une vie commune avec les premiers hommes. Les deux lionceaux ne sont pas les premiers animaux à être retrouvés dans les plaines de Sibérie. Un bébé Mammouth laineux de 39 000 ans a également été découvert en 2013. Un des bébés lions sera utilisé pour le clonage, pendant que le second sera gardé dans un musée. Les scientifiques organisent déjà de nouvelles recherches pour trouver d’autres animaux, en espérant qu’ils soient dans le même état de conservation. Source : The Siberian Times