Crédit : Heidi Heilbrunn / AP Par son action de cristallisation, une bactérie favorise la formation des gouttes d’eau au sein des nuages. Des scientifiques allemands pensent avoir percé le secret des nuages. En étudiant leur composition, ces chercheurs de l’institut Max Planck de Mayence se sont rendu compte que les précipitations étaient causées par une bactérie : la pseudomonas syringae. Celle-ci « peut favoriser la formation de la glace dans les nuages situés à haute altitude », indique l’ingénieur en biologie Tobias Weidner au Mirror. Arrivés plus bas, les noyaux de glace ainsi formés se transforment en pluie. Issue de l’étude du microbe au moyen d’un spectromètre, cette découverte pourrait non seulement conduire à la création de pluie artificielle, mais aussi aider les Émirats arabes unis à collecter de l’eau. La fédération du Golfe vient d’annoncer qu’elle était prête à bâtir une montagne artificielle de près de 2 000 mètres afin de recueillir les gouttes tombant sur les flancs de la structure, car la hauteur entraîne une dépréciation de la température. En montant au contact d’un massif, l’air se refroidit et forme des gouttelettes qui finissent par retomber une fois leur poids suffisant. Reste maintenant à savoir quelle stratégie serait la plus efficace. Techniquement envisageable, une simple maquette détaillée du projet de mont artificiel coûterait autour de 350 000 euros, selon les prévisions de l’University Corporation for Atmospheric Research (UCAR), basée dans le Colorado. Quant aux études bactériologiques germaniques pour générer des nuages, bien que prometteuses, elles n’en sont encore qu’à leurs débuts. Source : Mirror