En septembre dernier, des chercheurs d’Europe de l’Est ont publié une étude dans le Journal of Evolutionary Psychology qui examine les liens entre un certain penchant pour la sexualité extrême et le fait de posséder un félin. Ce qu’ils ont découvert est effrayant. C’est vrai que les chats sont bizarres et qu’on se sent parfois un peu maso de se plier en quatre pour servir une créature souvent ingrate et dédaigneuse. Mais la science va plus loin que ça. L’étude s’est penchée sur le cas de 36 500 personnes en Slovaquie et en République tchèque, et conclut que les chats peuvent transmettre à leurs propriétaires des Toxoplasma gondii, un parasite très répandu chez eux, susceptible de causer la toxoplasmose. Cette infection parasitaire peut entraîner chez le malade humain une excitation sexuelle déclenchée par la peur, la violence et le danger. Fou. « Les sujets infectés et non-affectés ne présentent pas les mêmes comportements, fantasmes et préférences sexuelles », dit l’étude. Les sujets infectés étant plus susceptibles de présenter « une attirance considérable pour le bondage, la violence et – chez les hommes – le masochisme. » On trouve les Toxoplasma dans les selles des chats, aussi faites bien attention quand vous changez leur litière. Il peut être détecté avec une simple prise de sang et reste inactif chez la plupart des sujets. Et n’en voulez pas à votre pauvre chat, il n’y est pour rien. Source : Journal of Evolutionary Psychology