À l’aube de l’automne 1791, alors qu’il travaillait sans relâche sur le requiem qui allait tant contribuer à sa légende, Wolfgang Amadeus Mozart tomba gravement malade. Convaincu qu’il n’avait aucune chance de survivre, il commença à disserter sur la mort, et affirma qu’il écrivait le Requiem pour lui-même. « J’ai clairement la sensation qu’il ne me reste plus longtemps à vivre ; je suis sûr qu’on m’a empoisonné. Je n’arrive pas à me défaire de cette idée… Quelqu’un m’a donné de l’acqua tofana et a calculé l’heure exacte de ma mort. »

Les scientifiques bataillent depuis maintenant près de deux siècles pour découvrir les circonstances de la mort du compositeur. Certains d’entre eux ont conclu qu’il avait bel et bien été assassiné. Mais la plupart penchent en faveurs d’autres diagnostics, suggérant qu’il mourut de la syphilis, d’une forme grave de rhumatismes, voire même des effets mortels d’une surconsommation de côtes de porc pas assez cuites… Quoi qu’il en soit, Mozart était quant à lui absolument persuadé d’avoir été empoisonné. Par un produit rare, incolore, inodore, dénué de goût, impossible à détecter, et dont les pouvoirs mortifères étaient si puissants qu’une dose bien calculée pouvait garantir la mort d’une victime une semaine, un mois, voire un an après l’ingestion. Le compositeur n’était pas le seul à redouter ce poison.

Bien qu’aujourd’hui oublié, ce liquide mystérieux tant craint par Mozart était un des plus grands mystères de l’Europe des Lumières. On prêtait à l’acqua-tofana des pouvoirs quasi-surnaturels, et elle accusée de centaines de morts terriblement douloureuses. Ce qui est toutefois surprenant, puisque rien ne prouve qu’elle ait jamais réellement existé. Et si tel est le cas, rien n’explique sa composition, son origine, où et quand elle fut utilisée pour la première fois, ni pourquoi elle fut baptisée ainsi.

The Last Hours of Mozart de Henry Nelson O'Neil (1860)

Henry Nelson O’Neil
The Last Hours of Mozart
1860

La formule secrète

L’histoire communément admise est la suivante : l’acqua-tofana fut créée par une Sicilienne du nom de Giulia Tofana, qui vivait et travaillait à Palerme dans la première moitié du XVIIe siècle. Il s’agissait d’un liquide limpide en apparence inoffensif, mais dont quatre à six gouttes « suffisaient pour terrasser un homme ». Son composant principal était l’arsenic, et son usage se répandit très largement dans le Sud de l’Italie. Elle était surtout utilisée par les femmes sur leur époux, le plus souvent pour hériter de leur fortune – les poisons étaient à cette époque ouvertement qualifiés de « poudres d’héritage ».

L’existence même de l’acqua-tofana constituait ainsi une véritable menace à l’encontre de ce qui était alors considéré comme l’ordre naturel des choses : un monde dans lequel les hommes régnaient en tyrans sur leurs familles, et où même les jeunes filles les plus nobles étaient vendues comme du bétail pour des mariages le plus souvent dénués d’amour. Pour cette raison, il convient de tenir compte de la misogynie de l’époque lorsqu’on plonge dans cette histoire : l’une des seules constantes dans les divers récits de ces événements est la représentation de Tofana et de ses amies en sorcières, et de leurs clientes en infidèles Jézabel. Le Chambers’s Journal, par exemple, insiste sur l’horreur vécue par un homme puissant réduit à néant par son épouse, et explique que le poison était un assassin silencieux :

Circe Invidiosa de John William Waterhouse (1892)

John William Waterhouse
Circe Invidiosa
1892

« Administré dans le vin, le thé ou quelque autre liquide par la flatteuse traîtresse, il ne produisait qu’un effet à peine décelable ; le mari n’était pas au mieux, se sentait faible, alangui, si peu indisposé qu’il n’appelait même pas le médecin… Après la seconde dose de poison, cette faiblesse et cette léthargie étaient plus prononcées… La belle Médée, qui exprimait tant d’inquiétude pour l’état de son mari, n’excitait guère les soupçons, et préparait peut-être la pitance de son époux, comme le prescrivait le docteur, de ses belles mains. De la sorte, la troisième goutte était administrée, et mettait à terre même l’homme le plus vigoureux. Le docteur était tout à fait perplexe en voyant qu’un mal en apparence simple résistait à son traitement, et alors qu’il ignorait toujours la nature de ce mal, d’autres doses étaient administrées, jusqu’à ce qu’enfin, la mort fasse sienne sa victime… Pour sauver sa réputation vertueuse, l’épouse demandait alors un examen post-mortem. Les résultats : il n’y avait rien, si ce n’est qu’elle pouvait se poser en innocente, et alors on se rappelait que son mari était mort sans la moindre souffrance, sans inflammation, fièvre ou spasmes. Si, après ces événements, l’épouse formait un nouvel attachement au cours de l’année ou des deux ans suivants, nul ne pouvait la condamner, car, tout bien considéré, il eût été difficile pour elle de continuer de porter le nom d’un homme dont les proches l’avaient accusée de l’avoir empoisonné. »

Ainsi, le caractère indétectable de l’acqua-tofana était son plus grand atout. « Les observateurs les plus fins, poursuit le Chambers’s Journal, étaient tout à fait incapables de témoigner de sa présence dans les organes d’une de ses victimes, même après l’examen post-mortem le plus consciencieux. L’acqua-tofana était, de ce fait, l’outil idéal de tout empoisonneur. » Son action lente avait deux avantages majeurs : elle provoquait des symptômes ressemblant à ceux d’une maladie déjà bien avancée, et – détail non négligeable dans une Italie alors très pieuse – elle permettait au mari à l’agonie de mettre ses affaires en ordre et assurait qu’il était capable de se repentir de ses péchés. Son entrée au paradis ainsi garantie, son assassin n’avait aucune raison de se sentir coupable en pensant au sort réservé à son âme éternelle. Au cours d’une carrière qui dura plus de cinquante ans (selon les mêmes sources), Tofana et ses acolytes utilisèrent ce poison pour se débarrasser d’au moins 600 victimes.

Pendant toutes ces années, leur secret fut bien gardé par un ensemble grandissant de clientes satisfaites. L’Abbé Gagliani, joueur mondain et spirituel, écrivit près d’un siècle plus tard : « Il n’y avait pas une femme à Naples qui ne disposait d’une dose, exposée aux yeux de tous au milieu de ses parfums. Elle seule savait de quelle fiole il s’agissait et pouvait la différencier des autres. »

La puissance inégalée attribuée à l’acqua-tofana, son caractère hautement mortel et indétectable, sont impossibles à reproduire de nos jours.

Il demeure tout de même plusieurs incohérences dans ces récits. Il existe de grandes disparités entre deux versions de l’histoire de Tofana. La première histoire la décrit prospère en Sicile dès les années 1630 ; la seconde la trouve en prison, un siècle plus tard. Elle est censée avoir opéré à Palerme, Naples et Rome, et inventé le poison qui porte son nom, ou en être du moins l’héritière. L’incertitude plane également sur les ingrédients de son élixir. La plupart des sources s’accordent à dire que l’acqua-tofana était principalement composée d’arsenic. Mais certains suggèrent qu’elle contenait également de la linaire, de la cantharide officinale, de l’extrait de muflier, une solution d’hémérocalle connue sous le nom d’aqua cymbalaria, et même de la salive d’aliéné. Le mystère s’épaissit autour des circonstances et des causes de la mort de Tofana.

Une source avance l’idée d’une mort naturelle en 1651. Une autre raconte qu’elle s’est réfugiée dans un couvent, où elle vécut plusieurs années, continuant à fabriquer le poison et à le faire circuler par l’entremise d’un réseau de nonnes et de prêtres. Plusieurs autres sources affirment qu’elle fut arrêtée, torturée puis exécutée, même si elles l’annoncent de façon contradictoire morte en 1659, 1709 ou encore en 1730. Dans un récit particulièrement détaillé, Tofana fut tirée de force de son refuge et étranglée, après quoi « pendant la nuit, son corps fut jeté à l’endroit du couvent où on l’avait arrêtée ». Il existe un dernier élément, tout aussi énigmatique et bien plus difficile à croire. La puissance dévastatrice attribuée à l’acqua-tofana, ainsi que son caractère hautement mortel et indétectable, sont impossibles à reproduire de nos jours.

L’élixir était censé faire partie de ces « poisons lents » si redoutés au XVIIe siècle. Des poisons aux effets si progressifs que la victime semblait, selon les mots de Charles Mackay, « mourir suite à une détérioration naturelle ». Mais les potions de l’époque que nous connaissons n’avaient pas les qualités attribuées au poison de Tofana : elles étaient moins fiables, plus facilement détectables, et produisaient des symptômes bien plus violents. Tout ceci nous laisse confrontés à un problème. Serait-il possible qu’une association de fabricants de poisons amateurs fût, d’une façon ou d’une autre, accidentellement tombé sur une formule secrète ? Ou est-il plus raisonnable de conclure que les récits sur Tofana sont fortement exagérés, ou bien le fruit d’une forme d’hystérie contemporaine, peu à peu changé en légende ?

Vue de Palerme de Robert Salmon (1845)

Robert Salmon
Vue de Palerme
1845

Les deux Tofana

L’étude des divers récits portant sur l’acqua-tofana et ses créateurs, du plus récent au plus ancien, permet d’éclairer certains aspects du mystère, sans pour autant le résoudre entièrement. Il apparaît que deux versions de l’histoire s’affrontent, et qu’il existe donc deux Tofana. Le premier récit, et certainement le plus crédible des deux, repose sur des archives italiennes et fut élaboré par deux savants du XIXe siècle. Alessandro Ademollo (1826-1891) compila les conclusions de ses recherches dans un petit livret intitulé I Misteri dell’Acqua Tofana, et Salvatore Salomene-Marino (1847-1916) publia l’article « L’Acqua Tofana » dans la revue Nuove Effemeridi Siciliane.

Si ces deux travaux parurent en 1881, Ademollo publia avant Salomene-Marino, et il est possible que l’enquête de ce dernier fût inspirée par la lecture de I Misteri, ouvrage qu’il cite dans son article. Réunies, leurs conclusions situent indubitablement Tofana dans la Sicile du début du XVIIe siècle, et expliquent qu’elle faisait en réalité partie d’un cercle d’empoisonneuses et de femmes éclairées qui, ensemble, faisaient commerce de la mort dans toute une partie de l’Italie, et ce durant une trentaine d’années. La version concurrente des événements prend forme à partir de documents en français et en allemand datant de la première moitié du XVIIIe siècle. Ces récits dépeignent une Tofana active au cours des premières années du XVIIIe siècle et toujours en vie en 1730, entre les murs d’une prison napolitaine.

Pour reconstituer la vie réelle de Giulia Tofana, en dépit de plusieurs siècles de rumeurs, de piètres manuscrits et d’affabulations, mieux vaut débuter avec Salomene-Marino. Cet antiquaire sicilien découvrit dans le Compedio di diversi successi in Palermo dall’anno 1632 – écrit par un notaire contemporain de Palerme, Baldassare Zamparrone (1581-1648) – le récit le plus ancien et le plus significatif à ce sujet. Il s’agit d’une description de l’exécution d’une empoisonneuse du nom de Teofania di Adamo, le 12 juillet 1633. Une autre source, Notizie piacevoli e curiose ossia aneddoti… du chroniqueur Gaetano Alessi, décrit le poison utilisé dans cette affaire sous le nom d’ « Acqua Tufània ». Salomene-Marino en conclut que c’est Di Adamo qui créa le poison appelé acqua-tofana, et que ce dernier fut nommé d’après son nom par la suite. Ces sources indiquent qu’elle vendait ce poison dans la capitale sicilienne à l’aide d’une complice, Francesca La Sarda.

ulyces-tofana-04

Manuel Ocaranza
Travesuras del amor
1871

Selon ces mêmes archives, le poison de Di Adamo tuait ses victimes en trois jours, et il semble que La Sarda et Di Adamo aient agi sans entrave durant un certain temps avant d’être capturées et jugées. À cette époque, la Sicile faisait partie de l’empire espagnol, et il semble que ce fût le vice-roi espagnol Ferdinando Afán de Ribera qui s’attribua la plus grande part du mérite pour avoir traduit en justice les deux femmes.

Son implication dans l’affaire, ainsi que la mort épouvantable de Di Adamo (selon les sources de Salomene-Marino, elle est morte suite à une forme d’écartèlement inhumain, même au regard des critères habituels ; ou qu’elle fut « placée vivante puis enfermée dans un sac de toile… [et] jetée du toit de la Vicairie, devant le public », selon la version du botaniste du XVIIe siècle Paolo Boccone, né à Parlerme l’année de la mort de Di Adamo), suggèrent que les crimes de ces deux femmes étaient alors jugés particulièrement ignobles.

Une autre piste quant à la nature de l’acqua-tofana fut donnée par Ademollo, qui situe ce poison à Naples dans les années 1643-1645. Il est utile de préciser que cette ville était elle aussi propriété espagnole à cette époque – C’était même la capitale du Royaume des Deux-Siciles. Naples était donc précisément le genre d’endroit susceptible d’attirer des réfugiés de Palerme fuyant les autorités siciliennes. Que ceci ait eu ou non une influence sur notre affaire, les notes non publiées du représentant de Florence à Naples, Vincenzo de’Medici, retracent l’arrestation d’une troisième femme pour empoisonnement, et donne des détails sur les effets du poison utilisé.

Selon Ademollo, le poison napolitain fonctionnait exactement de la même façon que celui de Di Adamo, et était donc probablement de l’acqua-tofana. Cette conclusion semble un peu hâtive, car si l’ingrédient principal de l’acqua-tofana était l’arsenic, de nombreux poisons à base d’arsenic auraient produit des symptômes similaires, et les notes de Medici, qui sont toujours conservées dans les archives de Florence, n’aident pas à résoudre le problème. Impossible également de connaître le nom, les méthodes, les clients ou le destin de cette empoisonneuse napolitaine. L’acqua-tofana a toujours été intimement associée à la ville de Rome, et c’est là que nous découvrons Giulia Tofana pour la première fois, quelques années après l’empoisonnement de Naples.

Salomene-Marino affirme qu’elle était venue à Rome depuis Palerme, et s’échine à lui trouver un lien avec Teofania di Adamo. Il était alors habituel, note-t-il, pour les enfants de parents portant un prénom inhabituel d’en hériter, ce dernier devenant alors leur patronyme. C’est en partant de ce principe qu’il suggère que Tofana était la fille de Teofania. Salomene-Marino était une autorité reconnue sur les traditions siciliennes, et pourrait bien avoir raison sur ce point. Il est toutefois bon de noter que cette relation ténue, qui n’a nullement été démontrée, constitue le seul lien concret entre Di Adamo et Tofana, et entre les empoisonnements de Palerme dans les années 1630 et ceux de Rome deux décennies plus tard. Ademollo, qui fonde ses travaux de recherche sur de vieux registres de cour provenant de l’Archivio di Stato di Roma, ainsi que sur le célèbre journal du gentilhomme romain Giacinto Gigli, et Salomene-Marino écrivent tous les deux que Tofana était arrivée dans ce qui était alors la riche capitale des États pontificaux, en compagnie d’une femme bien plus jeune qu’elle, Girolama Spara.

Les deux femmes avaient apparemment fui Palerme suite à une tentative d’empoisonnement ratée, avant de reprendre rapidement leurs activités. Elles recrutèrent plusieurs nouvelles complices : deux créatrices de poison, Giovanna de Grandis et Maria Spinola (surnommée Grifola), et deux vendeuses ou « distributrices », Laura Crispolti et Graziosa Farina. Ce cercle parvint à obtenir régulièrement de l’arsenic en nouant des liens avec un prêtre douteux, le Père Girolamo de Saint-Agnès-en-Agone, nouvelle église du centre de Rome. Il semble que le frère de Girolamo était apothicaire et peu scrupuleux sur l’identité de ses clients. Ce groupe de six femmes fabriqua et vendit l’acqua-tofana à Rome dans les années 1650.

On en sait si peu sur ces femmes qu’il est impossible de faire mieux que de spéculer quant à leurs véritables liens et ce qui les avait réunies en premier lieu. Aucun schéma précis n’émerge, mais Tofana semblait être la meneuse (De Grandis confessa que Tofana lui avait appris à confectionner les poisons), et il apparaît que le cercle était constitué d’autant de Siciliennes que de Romaines. Maria Spinola venait de Sicile, même si elle vivait à Rome depuis 1627, mais De Grandis et les deux « distributrices », Crispolti et Farina, étaient nées dans la Ville Éternelle, et utilisaient vraisemblablement leurs contacts sur place pour trouver des clients.

Giulia Tofana a sévit à Rome vers 1650Crédits

Giulia Tofana sévit à Rome vers 1650
Crédits

Tofana mourut en 1651, probablement dans son propre lit, et apparemment sans être suspectée de quoi que ce fût. Ce fut Spara qui prit les commandes du cercle à sa suite. Selon Ademollo, elle était la veuve d’un gentilhomme florentin du nom de Carrozzi, et elle évoluait avec aisance dans les cercles aristocratiques, tandis que De Grandis avait surtout affaire à des clients moins haut placés. Selon un manuscrit de l’époque, retrouvé dans les archives locales, Spara se comportait en « femme rusée », vendant des charmes et des remèdes aux dames et à la noblesse de Rome. Ces activités lui permirent non seulement de rencontrer de nouveaux clients potentiels, mais également de déceler avec finesse lesquels de ces clients étaient heureux ou malheureux en ménage— notamment ceux qui étaient assez désespérés pour chercher des solutions drastiques, et capables de garder un secret.

Nous ne disposons que de quelques indices permettant de savoir comment les membres de cette association criminelle géraient leurs affaires. Spara et ses consœurs, comme l’affirment nos deux historiens italiens, dissimulaient l’arsenic fourni par le Père Girolamo et le dissimulaient, d’abord en le transformant en liquide, puis en le mettant dans des pots de verre étiquetés « Manne de Saint Nicolas ». Une huile de guérison miraculeuse censée provenir des os du saint, dans la lointaine ville de Bari. Les fluides qu’on disait avoir été recueillis dans son tombeau étaient alors communs, circulant dans des flacons à la décoration très élaborée.

Grâce à la réputation de sainteté de la manne et celle selon laquelle elle guérissait tous les maux, il était improbable qu’une de ces « bouteilles saintes » attirât les soupçons ou fût inspectée de près. Nous savons également (du moins, c’est ce qu’Ademollo nous raconte) que si Spara était principalement motivée par l’argent, il lui arrivait de donner du poison gratuitement aux femmes pauvres prisonnières d’une situation désespérée, par pitié ou par colère face aux abus qu’elles subissaient des mains de leurs misérables maris…

LISEZ ICI LA SUITE DE L’ARTICLE

LES MYSTÈRES DU CERCLE DE SPARA

ulyces-acquatofana2-1-couv

Lire l’épisode 2 du Plus meurtrier des poisons : « Le cercle de Spara ».

Lire l’épisode 3 du Plus meurtrier des poisons : « À la cour du Roi-Soleil ».

Lire l’épisode 4 du Plus meurtrier des poisons : « Le réseau magique ».


Traduit de l’anglais par Juliette Dorotte d’après l’article « Aqua Tofana: slow-poisoning and husband-killing in 17th century Italy ». Couverture : Détail de The Love Potion, de Evelyn de Morgan (1903).